Category Archives: Eastern DRCongo

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Ntanyoma Rukumbuzi Delphin

PhD Researcher in Conflict Economics

The Institute of Social Studies/

Erasmus University Rotterdam

Twitter: https://twitter.com/Delphino12

 

Calvaire de Bijombo: Narratifs & Mobilisation Opposants Bafuliro contre Banyamulenge?


Le groupement de Bijombo se situe dans le territoire d’Uvira, en Province du Sud-Kivu. Il est principalement habité par le Banyamulenge (formant la majorité), la communauté Bafuliro, Bavira, Banyindu et moins de Babembe possible. La première communauté a pour base Minembwe bien sûr mais Bijombo est le seul groupement parmi les entités de base—chefferies qui est traditionnellement géré par celle-ci. Ce groupement connait actuellement un calvaire où se voient « pendus » le Banyamulenge, le Bafuliro et au milieu d’entre eux, les innocents.

Ces innocents représentent la grande partie de la population locale qui ne souhaite plus voir leurs localités sombrer dans les affrontements sans fin. Ils ont été imposés ce calvaire par une main invisible dont les motivations me restent encore inconnues. Il peut s’agir du manipulateur voulant en tirer profit ou soit une conséquence de l’absence d’état de droit exploitant la fragilité socio-économique et culturelle ; et la suite serait que ces affrontements peuvent constituer une source de conflit aux conséquences imprevisibles.

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Visite du Gouverneur Marcellin Chisambo a Bijombo

L’histoire rappelle que le Sud-Kivu a été la première où est parti la guerre dite de libération de 1996. Son origine et ses contours restent controversés mais la contestation de nationalité de certaines communautés du Kivu fut parmi les paramètres exploités par les politiques pour justifier ou mobiliser pour la guerre. Bien que les mobiles et motivations puissent différemment être interprétés, l’histoire retiendra tout de même que les questions communautaires furent sur la liste de griefs qui ont embrasé tout le territoire Zaïrois dans un bref délai.

Hormis les faiblesses de forces de sécurité de contrôler tout le territoire, depuis quelques années Bijombo était parmi les contrées apparemment calmes et l’image promettait une cohabitation entre groupes socio-culturels vivant dans ce groupement. Le refus du « paternalisme—parrainage » de Banyamulenge aurait grandement joué au profit de l’accalmie de cette région en particulier et celui du Sud-Kivu en général. Le lecteur se rappellera que les tentatives du phénomène M23 auraient accouchées une souris dans son plan de s’étendre au Sud-Kivu. Ce refus fut une position catégorique qui s’inscrit dans la logique partagée par nombreuses communautés de la région de trouver une solution interne.

La semaine du 10-17 Avril 2017, le Groupement de Bijombo était sous le feu de miliciens dont l’origine serait la mort de deux personnes (femmes malheureusement) membres de la communauté Bafuliro. Ils avaient été abattus par des hommes en armes non autrement identifiés alors qu’ils partageraient le village avec leurs voisins Banyamulenge. Les deux victimes appartenaient à une famille dont l’un de ses membres aurait été suspecté d’avoir fait allégeance aux miliciens Maimai de la région. Des tels incidents sont innombrables dans cette région au point que toutes les possibilités sont à exclure et à inclure. Pour mieux situer le lecteur, il est à retenir que Bijombo a plusieurs groupes armés dont Maimai composé principalement par les hommes en armes appartenant à la communauté Bafuliro, alors que Gumino est composé principalement par le Banyamulenge. En Mars 2016, les échauffourées avaient opposé le Gumino contre les Forces Armées de la RDC sur de bases « sélectives » car les Maimai n’ont pas été visés alors qu’au départ, le conflit semblait se situer dans les rivalités de ces deux groupes en armes et le contrôle de sources de revenus tirées dans l’accompagnement les commerçants ambulants.

La complexité de griefs existants ainsi que les narratifs peuvent amener le bloggeur à confondre le lecteur, mais il s’agit de causes et mobiles à différents niveaux. En plus de cela, il faudra rappeler que la majorité de ces Maimai avaient décidé, après la défaite du M23, de réintégrer les FARDC et ont passé plusieurs mois à Uvira sans que le processus ait abouti. La suite était qu’ils ont décidé de reprendre leur « carrière des armes ». D’autre part, ceux appartenant au groupe dit Gumino ont, depuis fin 2012, été en attente d’intégration selon les indiscrétions provenant de leurs proches se trouvant à Kinshasa. Etonnement, le Chef de Groupement de Bijombo avait été attaqué et blessé par de hommes en armes au mois de Juillet 2016 dans une tentative qui s’interprétait comme une réaction à la visite du Gouverneur Marcellin Chisambo à Bijombo. Il aurait confirmé sans ambages que le Groupement de Bijombo appartenait à Monsieur Kabarure comme chef traditionnel-coutumier, position qui n’aurait pas plu à ses détracteurs. La contestation de Kabarure dans son groupement de Bijombo semble avoir une tournure de la contestation généralisée de sa communauté—objet d’une grande mobilisation chez tous les Banyamulenge partout au monde et cela dans un contexte de la jungle.

En plus de multiples griefs qui n’ont pas été résolus durant ces dernières décennies ainsi que la gestion du processus de démobilisation—intégration— qui connait plusieurs failles, mes impressions me font croire que la région peut sombrer dans la violence perpétuelle. Il est important de retenir que le paysage socio-culturel et politique du Sud-Kivu  est tout à fait différent du Kasai—phénomène Kamuina Nsapu mais aussi du Tanganyika où lesdits « Bantous » affrontent les « pygmées ». Les informations qui pourront se confirmer pointent du doigt à la présence de groupes armes étrangers dont certains sont encore à identifier. Du Palpe-Hutu FNL du Général Nzabampema, aux miliciens dits FDLR qui peuvent ne pas l’être, on dirait qu’il y a d’autres qui tenteraient de s’y installer dans les perspectives du conflit régional autour du Burundi et la main de son voisin, le Rwanda. Et quelques indices se font voir vers le grand Sud du Sud-Kivu dans la région de Lusenda-Baraka où on soupçonnerait quelques manœuvres militaires dans ses moyens plateaux. Toutefois, l’avenir de Bijombo et du Sud-Kivu en général dépend largement de la cohabitation entre groupes communautaires que de la volonté de l’élite ou de Kinshasa.

Les conséquences de ces affrontements de Bijombo sont énormes au point qu’elles ont fait plusieurs morts mais aussi de déplacés. Une quinzaine de villages appartenant aux deux communautés ont été saccagés et brulés en entièreté durant ces violents affrontements qui les opposent. Par surprise, on a signalé usage d’armes calibres et létales—lourdes comme Kalachnikov et machines guns— dans les mains de miliciens au point que leurs origines restent inconnues. Les Banyamulenge se sont concentrés dans les villages distants de la ligne de front alors que la majorité de la communauté Bafuliro auraient constitués un bouclier humain dans les mains de Maimai. Ils seraient dans les forêts de Rubuga—Magunda ; une zone où ils auront difficiles à accéder aux facilités et produits de base nécessaires pour la survie. Tous ces déplacés ont abandonné leurs champs, les villages qui n’ont pas été brules se sont vus saccager au point que tous ces victimes n’ont plus de biens ménagers. Les enfants auront difficilement accès aux infrastructures scolaires comme d’habitude et l’accès aux marchés devient de plus en plus limité à ces innocents. La fragilité s’accentue mais aussi la suspicion mutuel entre communauté.

Une communauté ethnique garantirait moins la sécurité à une autre ; d’où la nécessité de l’autorité de l’état à y être déployé ainsi que la neutralité de forces de sécurité. Il est important de reconnaitre que des efforts  ont été déployés par les gouvernants au niveau central que provincial pour calmer cette crise. La présence des FARDC pourrait largement contribuer à l’accalmie bien que leur intervention ait connu une lenteur notable. Il est impérieux de bien saisir cette opportunité pour rappeler que des griefs existent et que leurs solutions ne se trouvent pas dans l’usage de force ou à imposer par la tenue militaire. Les raisons derrière ces affrontements inattendus sont multiples et peuvent s’inscrire dans le positionnement autour de la crise socio-politique au niveau central. Les manipulateurs, en exposant de vies humaines, trouveraient une occasion de s’attirer l’attention comme sapeurs-pompiers. Nonobstant, l’état reste responsable de la sécurité de personnes et de leurs biens sans discrimination aucune.

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Les affrontements epargnent moins toutes les richesses (Proprietes privees)

Cette question doit être gérée dans tous ses contours. Il est important que les déplacés soient assistés avec urgence pour qu’ils aient à manger et à boire et pourquoi pas réhabiliter leurs maisons. L’effort doit être déployé pour sensibiliser ceux qui ont pris fuite dans les forêts afin qu’ils reviennent dans leurs villages et au même moment reconstruire ce tissu social de cohabitation entre groupes ethniques. Il est nécessiteux—urgent d’éviter que ces genres d’affrontements puissent s’étendre dans d’autres zones du haut plateau car cette situation peut dégénérer. Ensuite, une solution doit être trouvée en rapport avec la gestion de ses groupes armés étrangers et la communauté internationale doit veiller à ce que les crises sous-régionales de Grands Lacs ne s’exportent en RDC. Les limites des opportunités socio-économiques contribuent en l’enlisement de ces crises récurrentes ; d’où la redistribution des richesses nationales doit constituer une priorité.

NTANYOMA R. Delphin

Twitter: https://twitter.com/Delphino12

Blog: www.edrcrdf.wordpress.com

Les Décisives 48 Heures de Divorce Total, Confrontation & Fin Tragique de l’UDPS ?


Dans son discours au Congrès, le Président Joseph Kabila a publiquement déclaré que les questions qui divisaient lors de négociations au Centre Interdiocésain ne doivent pas prendre en otage toute la République car elles renferment une notion d’ego de la classe politique. Dans un discours encadré par l’article 77 de la Constitution, le Raïs a annoncé une nomination d’un Premier Ministre dans les 48 heures à venir (il n’en reste moins que ça); s’agit-il d’une décision qui met fin aux tractations entre le PPRD-UDPS depuis Ibiza,Venise, Paris, Bruxelles… ? La question du Conseil National de Suivi d’Accord (CNSA) a été soumise aux deux chambres du Parlement pour encadrer juridiquement cette institution d’appui à la démocratie. Etant le premier et le dernier pour l’exercice 2017 (si ma mémoire n’abuse pas cfr Art 119), le discours du Président Joseph Kabila a tourné autour de la situation sécuritaire au centre du pays ainsi que la morosité qui gangrène l’économie du pays. Il est à reconnaitre toutefois que la RDC traverse une période cruciale de la crise politico-électorale couplée de la précarité économique de son peuple.

Tout en rendant hommage aux efforts d’Evêques de la CENCO ainsi qu’une reconnaissance de l’importance des deux accords encadrant la période pré-électorale (transitoire), le Chef de l’Etat a encore une fois appelé au Rassemblement de trouver une issue aux querelles internes afin de présenter les candidats « Premier Ministrables ». Néanmoins, l’observateur bien informé croirait que ça prendrait autant de milliers de jours pour qu’un compromis soit trouvé entre les cadres du Rassemblement ; et surtout que les raisons de dislocation se situent dans le fait de n’avoir pas préparé la relève démocratique de son leader charismatique Etienne Tshisekedi. Cependant, il est important de ne pas exclure la possibilité que la nomination de ce Premier Ministre peut encore prendre quelques jours car les annonces publiques ne concordent souvent pas avec l’art de la politique. Dans tous les cas, la question Congolaise ne peut difficilement connaitre d’interférences—injonctions de toute part au point que la dernière décision exigerait qu’on y pense doublement.

La crise politique et ses conséquences en termes de positionnement n’ont pas épargné non plus l’UDPS, parti cher à l’Honorable Felix Tshilombo. En plus des dissidences qui tourneraient autour du choix de l’UDPS de trouver un allié potentiellement maitrisant les poumons de décision du régime en place, ce parti connait tacitement un problème de lutte de leadership. Il semblerait objectivement que le leadership de ce « grand » parti dans le passé ne s’accorde pas aussi sur qui doit diriger ce parti après la mort du Sphinx de Limete. Le lecteur se souviendra qu’il y a quelques mois, le « dissident » Bruno Mavungu avait décidé de créer son propre parti. De son vivant, le poids d’Etienne Tshisekedi pourrait facilement contenir la grogne au sein de cadres de son parti curieusement et que les conséquences soient au degré minimal possible. Elles pouvaient aussi passer inaperçues et surtout qu’une ouverture existait dans les négociations.

Les donnes ont changé et la « démocratie multi-ethnique» a permis que chacun puisse créer son parti et mieux se positionner aussi longtemps que cela jouerait pour le compte du côté adverse. Nous assistons ce dernier jour le refus de Bruno Tshibala de suivre Felix et Moise-Pierre en s’alignant derrière Joseph Olengha Nkoy. Dans la foulée, même Valentin Mubake est exclu de son parti pour avoir rencontré le Président Kabila. L’UDPS dont son leader n’a pas encore été enterré se situerait entre le marteau et l’enclume pour faire un choix entre le rejet de « nouveaux-venus » ou l’atomisation de son cerveau. Rien ne dit vraiment pas que ceux qui quittent ont fait le bon choix. Toutefois, la confusion autour de famille politique et biologique semble exprimer que la démocratie est loin de se mettre en place au sein de partis politiques qui prônent haut et fort de restaurer celle-ci. Nous assistons à maintes reprises à de situation qui veulent nous imposer l’héritage familiale au détriment de l’héritage politique ; un choix qui déplairait aux cadres qui ont longtemps combattu pour une cause dite politique-idéologique.

Personnellement, j’avais toujours cru au calcul politique et croire que les négociations PPRD-UDPS vont toujours réussir. Les défis au sein de ce deux grands partis politiques m’ont semblé avoir de similarités : ne pas être prêts aux élections en 2016-18 car les dauphins trainent à être trouvés. Dans ce cas, le dénominateur commun était important pour que les stratèges de la renaissance et de la nouvelle génération puissent s’accorder sur la gestion de la transition. L’imprévisibilité de la politique congolaise tend à me prouver le contraire car la nomination du Premier Ministre (PM) peut ne pas s’aligner dans cette logique. Si la nomination de ce PM ne tient plus compte de l’effort de l’UDPS dans l’accalmie que connait ce pays présentement, mon entendement me laisser présager que l’aile lésée pourra recourir à la confrontation—violence. Cette assertion est moins fausse car ce 10.04.2017 est prévue une manifestation décidée par Kabund (Secrétaire Général de l’UDPS) et dont le Rassemblement, aile Felix a enjoint sa main. La gestion de la violence de la rue dans le contexte actuel ainsi que les divisions internes au sein du Rassemblement-UDPS me laisserait croire que l’avenir de ce parti progressiste Socialiste ne pas rassurant.

C’est serait fort d’affirmer qu’il s’agit d’une fin tragique mais l’avenir du parti de Limete reste dans le tourment. L’avenir de ce parti tiendrait en grande partie à la souplesse de ces nouveaux cadres de privilégier le dialogue à l’interne mais aussi au sein des regroupements dans lesquels il occupe une position importante. La confrontation et la rue auront inévitablement de conséquences néfastes sur l’ensemble du territoire national au point qu’elles ne doivent pas constituer l’unique voie qui reste. Au même moment, j’appelle aux tenants du pouvoir de ne pas simplement croire en sa capacité de contenir la rue mais entreprendre la logique pacifique de résoudre nos différends. En plus de cela, je leurs exhorte de comprendre que le peuple ne s’aligne pas derrière tout ce monde car chacun d’entre nous veut devenir Premier Ministre. Non. Je tiens encore à insister sur le fait que le peuple ordinaire veut voir son vécu quotidien s’améliorer et cela dépendra plus du choix de redistribuer équitablement les richesses nationales que de la personne au poste de Premier Ministre.

Il est alors dans l’intérêt du pouvoir de mieux appréhender les demandes du peuple et y répondre avec engagement que de recourir à l’usage de la force car ceux qui sont considérés comme déviants peuvent ne pas tous l’être si les conditions s’améliorent. En fin, avons toujours à suivre ceux qui recherchent leurs intérêts personnels et détruire profondément ce tissu socio-économique fragile ? Il est sage de mieux comprendre l’implication de nos choix ainsi que ce qu’attend cette nation de notre part. Pensez-vous autrement ?

NTANYOMA R. Delphin

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Beyond the Sunday-School: How the “Bad/Good” Guys have Emerged?


I was shocked and saddened again last week when an announcement came in that one of my primary schoolmates was shot dead in his house within the neighborhood of my village. For unclear reasons, somewhat related to church’s leadership, “bad guys” decided to shot him dead in front of the wife and their 6 children. It was as horrific as none of us would have expected such awkward killing be plotted from the close family relatives so long as they have been primary suspects. Even though the investigation might be going on, I would apologize for pointing a finger to those suspects as they may yet be discharged in that case. Nevertheless, I am so skeptical on the skills and knowledge in the hands of the National Police in my native region to deal with such wrapped shooting using lethal guns and real bullets during the nights. It has also to be noted that these incidents are countless and may involve people with integrity in the past. It’s becoming a huge concern that requires debates and imminent-durable solutions.
The death of primary’s schoolmate brought me 25 years back when we’ve all of us been attending the Sunday-School as “good” guys. Few years ago, a friend who barely stands as a younger brother reminded the decision taken by our church’s leaders to punish them as a group of boys from the Sunday-School. The decision of punishing them concerned a case in which these younger boys had slightly shown signs of disrespect to a neighbor who belongs to an ethnic community different from mine. The incident took a pace that required an intervention of the village church’s leadership to avoid a type of implicitly supported discrimination because the neighbor stood as a minority in our village. Unfortunately, as I got reminded, the message to these younger boys had initially been preceded by “sticks” to have them bending to the village order that forbidden to disobey an old person, especially someone who served as a deacon within the Free Methodist Church. The sticks and then carrots had been the normal approach of educating young people and we all have gone through these. However, I have ever imagined that some of us would fall into barbarism to the extent of resorting to violence that kills even their relatives for settling family-church issues.

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Picture of violence by MSF/ Phil Moore

It has been as “normal” as the killing would target a neighboring ethnic community who, sometimes, is considered as an enemy. To a large extent, guns have been used by armed men belonging to militias operating in the region but mostly characterized by ethnic motivations—choices—targets when using their weaponry. They were largely seen as the “bad or good” guys based on the appreciation of the victims or the indifferent observer. It has been an odd daily diet that local population can no longer afford to host. However, there have been limited choices in terms of dealing with armed militias. Nevertheless, as the use of uncontrolled guns has been widely spreading all around, the use of gunfire has largely dominated the settlement of accounts for uncommonly matters. The price of guns is becoming more or less cheaper to the extent that anyone can access it; though the costs are so huge. The guns are killing, being used for violence against women as well as racketeering; a weapon to access financial resources. Nonetheless, the use of guns for revenging is strikingly concerning the public opinion while threatening the region. Local population runs the daily life without a hope of returning home the evening or waking up safe in the morning.
The climate and developments around the use of guns in my region impose us to think twice and understand that violence wouldn’t be the right way of settling griefs. In addition, it leads to also doubt on our earlier age beliefs and how it cannot be sustained in front of the recent waves of violence within the State deficiency. The blogger suggests that good or bad guys can originate from any ethnic groups regardless the age or gender. That would sincerely be meaning that we can no longer rely on Sunday-School experiences or even the good wills of individuals to ascertain people’s safety. There is a need of upgrading the conceptions of our views with regards to the use of violence but mostly guns. Furthermore, the state functions have to be reviewed by decision-makers in order to establish the rule of law that involves the participation of local communities.

NTANYOMA R. Delphin
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